Départ

dimanche 17 mars 2013



J’ai beaucoup de mal avec les départs, les séparations. L’action de quitter pour moi est très difficile. Que ce soit à la fin d’une soirée, après un week-end riche en émotions ou après plusieurs jours de cohabitation, quand l’heure approche mon cœur se serre et j’appréhende toujours le moment fatidique. J’essaie de me reprendre mais, le coup de blues est toujours là, cette boule au creux de l'estomac, et je reprends petit à petit ma vie. J’ai toujours cette nostalgie qui me colle à la peau…  Mon problème est de couper le lien, j’ai comme une appréhension, c’est pour cela que je m’arrange pour connaître les potentielles futures rencontres, cela me rassure.
J’aime la solitude mais paradoxalement j’aime aussi être entourée, les entre-deux sont les phases qui me posent problème, ce moment d’adaptation, cette grande respiration ou ce grand vide, comme un abandon…

Tous ces sentiments sont quelquefois étouffants et j'aimerais être moins à fleur de peau.. Mais, j'aime cette attente, cet espoir, de la prochaine fois qui mûrit alors en moi... 

Funny Games U.S. de Michael Haneke

vendredi 15 mars 2013



J’ai vécu une éprouvante expérience cinématographique avec le film « Funny Games U.S. » de Michael Haneke. J’étais curieuse de découvrir les autres films de ce réalisateur hors du commun après le très beau « Amour ».  Et bien, il m’a complètement chamboulée, je n’avais jamais vu de film de la sorte, aussi insoutenable...
Je ne vous dévoilerai rien car moi-même, avant de me jeter dans la gueule du loup, n'avais aucune information sur le film mis à part le fait que Naomi Watts y tenait un des rôles principaux.
Ce fut un choc, dans la première partie, je me suis même demandée ce que j’étais en train de regarder vu le grand malaise dans lequel il m’avait plongée. A la moitié j’ai l’ai carrément arrêté car pour moi c’était trop déstabilisant, à la limite de la perversité. Finalement deux jours plus tard, le gardant toujours en mémoire, poussée par ma curiosité, je l’ai terminé,  non sans mal je dois dire.
Je pense que c’est une vraie leçon de cinéma, certes pénible mais riche de sens, je réfléchis même à le regarder une nouvelle fois pour essayer de pousser l’analyse un peu plus loin, car il est sans nul doute à prendre au second degré ce que je n’ai pas réussi à faire lors de ce premier visionnage...

La pause musicale...

mercredi 13 mars 2013


Nous avons tous besoin d’une petite pause, de s'arrêter, de se laisser aller et d’écouter de la bonne musique. Alors je vais vous faire une petite liste de mes coups de cœur du moment, qui me font du bien, me font sourire, frissonner et m’élève vers un bien être total. Le pouvoir de la musique est si grand que le partage est nécessaire, j''ai envie que vous ressentiez ces si belles vibrations... 




K&F Thema (Pizzicato)  &





  A Violent Sky d'APPARAT 





Unravel de BJORK 

CHERRY (Main Fix) de CHROMATICS

Missing de THE XX

Maya On Plane d'ALEXANDRE DESPLAT


Ho Hey de THE LUMINEERS

Parade de RONE

Kenaston de Chilly Gonzales


Vous aussi, faites moi partager vos pépites, je vous attends…

Frange un jour, frange toujours ?

jeudi 7 mars 2013




Aujourd’hui, je me replonge dans des considérations d’ordre physiques et esthétiques car j’ai envie de vous parler de l’effet « frange » sur mon existence.
En effet, me couper la frange a changé ma vie, oui, oui, elle m'a transformée…
Il y a trois ans, je rêvais d’avoir une frange, car toutes les icônes et actrices d’antan que j’admirais et que j’admire toujours d’ailleurs, pour leur présence et leur classe, portaient une frange. (C’est étrange de la nommer cette frange, on la porte, on la fait, on la coupe, ou fait-elle partie de nous ? difficile à décrire…) Puis, plus récemment, je suis tombée sous le charme de Zooey Deschanel dans 500 jours ensemble où son personnage décalé est merveilleux… Et sa frange, que dire, elle était parfaite, une réelle source d'inspiration. 



Mais j’avais peur, car que nous le voulions ou non, se couper la frange est une métamorphose du visage qui peut nous déstabiliser tout en déstabilisant notre entourage. Certains coiffeurs appréhendent même de vous la couper et vous en dissuadent… Vous me direz que les cheveux repoussent… C'est vrai, mais à ce niveau-là, c’est assez délicat et la repousse est longue et pas toujours harmonieuse… J’ai quand même sauté le pas, malgré mes réticences et toutes les mises en garde.
Au premier coup de ciseaux, j’ai regretté, je ne me reconnaissais plus et je me suis maudite d’avoir fait une telle erreur… Puis en la domptant finalement, je ne l’ai plus quittée depuis… Je lui trouve un côté mélancolique et rebelle à la fois. Il y a des moments où je la laisse pousser quelques semaines pour changer mais j’y retourne toujours...


Elle me définit maintenant, et je ne suis pas encore prête à me réinventer…




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