Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow

dimanche 27 janvier 2013


J’étais curieuse de me faire une opinion sur ce film polémique… Puis un ami m’a fortement conseillé d’aller le voir… Alors j’ai sauté le pas, et puis, que faire de mieux que d’aller au cinéma un dimanche après midi pluvieux…
C’est vrai que les premières scènes de tortures vous mettent très mal l’aise, comme le personnage principal, Maya, agent de la CIA, regardant en retrait, sans participer. Puis, on plonge tout de suite dans l’investigation tout en sachant comment cela va se terminer.
Finalement ce n’est pas la fin en soi qui importe mais plutôt le cheminement de Maya et sa détermination à travers les années à atteindre son but. Sa vie personnelle ne compte pas, seule sa mission la fait vivre, survivre. Plus qu’un film de guerre, il nous livre un très beau portrait de femme. La mise en scène est très réussie et les acteurs très bons (Jessica Chastain au sommet, comme toujours).
Beaucoup ont critiqué l’assaut final, comparé à un clip en faveur de l’armée américaine. Peut être, mais on y croit, on est sous tension du début à la fin, j’ai frissonné lorsque les hélicoptères ont décollé, le son était puissant, je sentais les vibrations et j’étais prête à partir avec eux pour le Pakistan…

La bouleversante scène finale résume pour moi le message du film... " Tout ça pour ça ? "

Rétrospective

jeudi 24 janvier 2013



En fouillant dans mes disques durs j’ai retrouvé quelques moments marquantsde mon passage à Paris.

Comme j’avais un peu de temps j’ai décidé de faire une petite rétrospectiveun peu brouillonne de ces quelques années de belles découvertes, de personnes exceptionnelles et de moments de joie. Néanmoins, je n'ai pas l'habitude de prendre des photos et j’oublie souvent mon appareil, donc, je pense que les plus beaux extraits de cette vie parisienne n’ont pas été capturés, mais restent bien présents dans ma mémoire.




Un fois ce montage réalisé (pas de super qualité, j'en suis désolée), j’ai le sentiment que la page peut se tourner, enfin. 

Paris est une ville aux mille facettes, regorgeant de possibilités, etj’avoue avoir fait de moins en moins de choses les années passant, l’euphorie des débuts s'éteignant peu à peu…Je suis sûre qu’une fois parti, j’aurais justement envie d’aller voir cette future exposition encensée par la critique, cette pièce de théâtre adulée par Télérama ou le concert de mes rêves... Alors que je ne faisais plus l’effort de m'y rendre lorsque tout était àportée de main…

Je vais sûrement regretter la richesse culturelle parisienne, notamment dans le milieu littéraire, où grâce aux nombreux évènements organisés j’ai purencontrer mes écrivains préférés. Car ne nous voilons pas la face, la culturelle est concentrée et centralisée dans notre chère capitale…


 Mais heureusement, le train existe, et très bientôt Paris ne sera qu’à deux heures de Bordeaux… 

Broken, de Rufus Norris

mardi 22 janvier 2013


Dans une dizaine de jours je serai bordelaise… Alors je commence à sentir mon cœur se serrer lorsque j'accomplis ceci ou cela, me disant, « c’est sûrement la dernière fois que tu fais ça, que tu vois ça avant ton départ »… blablabla… On a une capacité à se faire souffrir c’est impressionnant.

Alors pour me changer les idées, je regarde des films entre deux cartons et ça me fait du bien, je change de vie pour une heure ou deux…
Hier c’était Broken de Rufus Norris….
J’ai beaucoup aimé ce film social anglais. Alors, les critiques ont raison, c’est un peu misérabiliste mais ça m’a vraiment touché. J’ai trouvé les personnages très attachants notamment cette petite fille, Skunk que l’on suit de près, en pleine crise existentielle, sorte de transition entre naïveté de l'enfance et découverte brutale du monde qui l'entoure, essayant de comprendre la complexité des situations qu'elle vit ainsi que les choix et les actes de ses proches. 
J’ai aimé l’ambiance dans lequel ce film vous plonge dès les premières minutes, la façon dont sont filmés les personnages et le sourire de cette fillette hors du commun.

Ce film est très certainement un peu trop mélodramatique, dans le but de toucher des spectateurs un peu comme moi, mais d'un autre côté, malgré tous ces malheurs, il m’a également donné de l’espoir, aussi surprenant que cela puisse paraître. 

Girls, saison 2.

mercredi 16 janvier 2013



Ça y est, la deuxième saison de Girls a commencé dimanche soir aux Etats-Unis. Vous savez, c’est la série qui a fait couler beaucoup d’encre sur des jeunes femmes de 25 ans en pleine quête identitaire, commençant dans la vie active, jonglant entre déboires affectifs, amicaux et financiers. 
Se trouver dans ce monde, telle est la question de notre héroïne jouée par la réalisatrice et scénariste de la série, Lena Dunham, qui s’est inspirée de son vécu.
L’année dernière beaucoup l’on qualifié d’anti-Sex And The City. Pour ma part, je ne compare cette série à aucune autre, je la trouve plutôt atypique.

Elle est déjantée, quelquefois un peu loufoque, mais lorsque j’ai retrouvé les personnages en début de semaine, je me suis tout de suite replongée dans ce microcosme newyorkais et j’étais heureuse de repartir pour de nouvelles aventures.
Je regrette le format de trente minutes des épisodes qui me laisse toujours sur ma faim…

Le premier me semble plutôt prometteur, de plus, il se termine sur un titre des Vampire Weekend, je ne peux, donc, être que conquise… Je conseille ce divertissement, qui nous amène hors des sentiers battus, au cœur de la psychologie féminine, là où nous n'avons pas l'habitude d'aller...

Cependant, autour de moi, beaucoup n’ont pas aimé la première saison de cette série jugée trop bavarde, et peu représentative du monde d’aujourd’hui. C’est pour cela que je préfère prendre des pincettes et seulement vous proposer d’essayer, puis de l’adopter ou de l’abandonner. 


Deux Golden Globes pour la série cette année, dont meilleure série comique et meilleure actrice dans une série comique pour Lena Dunham.


La Matta

mardi 15 janvier 2013


Les repas d’adieux se poursuivent, samedi soir j’ai passé une très bonne soirée avec des amis au cœur du 16arrondissement, près de la Muette, qui l’eut cru…
Si vous avez envie de manger italien à Paris et que votre objectif est de bien manger sans vous soucier du reste, je vous conseille le restaurant LA MATTA.
C’est certain qu’après le repas, pour la deuxième partie de soirée, il faut changer de quartier mais cet effort vaut son pesant de cacahuètes…


En effet, la nourriture est excellente et le service est très sympathique, certes on mange dans une sorte de cave bondée (ce qui est bon signe) et minuscule, mais on est heureux. En tout cas, ce fut mon cas, la chaleur des plats et du service m’a séduite.  


On dit toujours qu'il ne faut pas se fier aux apparences et c’est souvent le cas dans les restaurants, le décor et l’apparat ne font pas forcément la bonne soupe… 

Visites

samedi 12 janvier 2013


Depuis deux jours, se sont bousculées, les visites de mon appartement, ou plutôt devrais-je dire l’appartement où je suis locataire (plus pour très longtemps)…
Quel étrange sentiment de faire entrer des personnes inconnues dans notre univers et d’avoir envie de le défendre coûte que coûte même s’il ne nous appartient plus… Car, aujourd'hui, son sort n’est plus vraiment de notre ressort.

J’ai remarqué que chaque personne réagit complètement différemment. Certaines sont quelque peu gênées de pénétrer dans mon intimité, marchent sur la pointe des pieds, n’osent pas rentrer dans les pièces sans que je ne les y invite et ne restent que quelques minutes pour ne pas me déranger. A l’inverse, d’autres, traversent le logement à pas de course, comme dans un moulin, sans trop me regarder, en occultant ma présence. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui ont été les plus critiques, ne se rendant sûrement pas compte que cet appartement fut le mien pendant quelques années, me prenant pour un agent immobilier, sans doute, sans grand intérêt… Une personne s'est même demandée, à haute voix, comment une fille pouvait vivre avec une si petite salle de bain… Ce ne fut donc pas une partie de plaisir, même si cela m’a amusé d’analyser chaque réaction, allant de la satisfaction à la désolation. Heureusement, quelques personnes ont été conquises, j’espère que les visites vont en rester là et que la propriétaire trouvera chaussure à son pied.




J’en retiens que c’est toujours difficile d’ouvrir sa porte à des inconnus, de peur de leur jugement, car nous sommes, malheureusement, esclaves du regard extérieur et j’aimerais avoir la force de m’en détacher. 

KŌJJÏ

mercredi 9 janvier 2013


Je n’ai jamais aimé aller chez le coiffeur, toujours peur de changer, de ne plus me reconnaître, ou d’être ratée tout simplement. Le fait même d’entrer dans un salon me met mal à l’aise et j’ai hâte d’en avoir terminé. Je sais qu’une fois la coupe réalisée elle ne sera de toute façon pas à ma convenance. Et je rentre chez moi, la boule au ventre avec une seule envie, me faire un shampoing libérateur et de décoiffer mes cheveux toujours trop sophistiqués pour moi…
Après plusieurs essais parisiens peu convaincants, avec beaucoup de tralala et d’égos démesurés, le salon de mes rêves me fit face, au hasard d’une balade, KOJJI, 6 rue deguerry dans le 11ème arrondissement de Paris…

L’intérieur du salon est raffiné, zen, et épuré.
Le personnel est japonais et chacun de leurs gestes est gracieux, rassurant  et apaisant. On sait que l’on y va pour se faire du bien. Même la musique vous berce, car ici, pas de radio vous cassant les oreilles, non des playlists réalisées avec soin par les coiffeuses elles-mêmes, allant de Björk à Apparat …
On commence par vous faire un shampoing, jusque là rien de bien original me direz-vous, mais ce n’est pas n’importe quel shampoing, on vous masse le cuir chevelu et je crois bien que je pourrais m’arrêter à cette étape tant le moment est merveilleux.
Puis la coupe, toujours réalisée avec délicatesse, elle ne me déçoit jamais car elle reste dans la continuité de ce j’étais lorsque j’ai passé la porte et j’en suis ravie.

Alors chers amis parisiens, n’hésitez pas à changer vos habitudes et à tenter l’expérience.
C'est un peu comme un cerisier en fleur en plein coeur de Paris... 





Le début de la fin...

lundi 7 janvier 2013


 Ca y est je suis en pleine poussière et entourée de cartons, de vêtements, de sacs en plastique, mon appartement est un vrai champ de bataille. Et ça me fait plutôt bizarre… L’univers que nous avons essayé de créer pendant ces cinq années, disparaît en quelques minutes et c’est déstabilisant. J’ai toutefois hâte de tout recréer dans notre prochain logement… C'est bien connu que c'est plus amusant de déballer que d'emballer...

Je me dis que j’ai le temps de tout faire mais au final les jours défilent à une vitesse folle.
Comme je suis seule pendant la journée, je peux, donc, m’organiser à ma guise et ce n’est pas plus mal car je change souvent d’avis sur les priorités de la journée et me disperse assez vite. Je pense à 36 000 choses en même temps qui me font penser à d’autres choses et là je ne m’en sors plus, je panique. Mon frère me dirait qu’il serait alors temps de faire un peu de méditation pour calmer tous ces bavardages inutiles qui polluent mon esprit. Mais je n'arrive pas à tout arrêter pour me poser et respirer… Et puis l’urgence est là, j’ai une date butoir et surtout j’ai envie de me débarrasser, rapidement, de cette vilaine étape…

Bon, plus une minute à perdre, le devoir m'attend...

Le début du chantier
Notre bibliothèque succombe petit à petit...
Après le réconfort, l'effort, une journée qui s'annonce difficile...

Ouvrir grand les yeux

mercredi 2 janvier 2013



2012 est terminée et une nouvelle année riche en changements va débuter… Tout commence dès aujourd’hui, puisque nous préparons notre déménagement et nous avons exactement quatre semaines et trois jours pour tout empaqueter, ficeler, nettoyer et enfin décamper… Le plus difficile sera certainement les adieux…
Alors, je dois dire que je ne suis pas des plus sereines, mais que je prends chaque jour comme un nouveau défi, et j’essaie de rester zen…

Je repense à ma semaine passée à Pau où tous les matins, au loin, surgissait dans mon champ de vision, la chaîne des Pyrénées, belle et majestueuse. Finalement, je les avais un peu oubliées ces charmantes montagnes… Et lorsque je vivais là, faisant partie de mon quotidien, je n’y faisais guère attention.
Alors, de les revoir, comme ça, au hasard d’un regard, je me suis demandée comment avais-je bien pu les oublier car le spectacle, surtout en hiver, est vraiment magnifique.
Ce paysage, pourtant si familier, j’ai eu l’impression de le redécouvrir et de mieux l’apprécier.
  



Le constat est clair, il faut partir, s’éloigner, quand la proximité nous rend aveugle. Car paradoxalement, c’est la distance qui nous ouvre les yeux et c’est le sentiment de perte qui nous ramène à l’essentiel…

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