L'étranger, Albert Camus.

samedi 27 avril 2013



Je n’avais jamais lu ce grand classique de la langue française… Un ami, m’a fortement conseillé de m’y plonger lorsque je lui fis cette confession.
Tu verras, m’a-t-il dit, tu n’en sortiras pas indemne. Et ne sois pas surprise, a-t-il précisé, la forme illustre le fond.
Il voulait parler de l’écriture à la fois simple, épurée, comme distante du propos.
Le narrateur est, lui aussi, comme détaché de sa vie, de ses actes… Du moins, on le croit. Il est, en réalité, en phase avec le présent, il vit le moment, sans calcul ni bavardage, il avance tout simplement un pied devant l’autre, comme en méditation permanente, libre.
Il va être jugé par ses pairs au sens propre comme au figuré, il va être désigné comme un coupable mais d’une certaine manière il sera la victime du carcan sociétal.
J’ai été particulièrement happée par le force de vérité de ses pensées, attendant la mort dans sa cellule en regardant le ciel. « Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. »

Un livre court mais fort de sens, à lire et à relire.  




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