Cyrano, à Bordeaux.

jeudi 28 février 2013


Je ne suis pas une inconditionnelle du théâtre, je n’ai pas le réflexe de m’y intéresser. Je privilégie, en général, le cinéma dans mon budget « sorties ».  
En arrivant à Bordeaux, j’ai pris conscience, un peu attristée, de la perte de l’offre culturelle parisienne…
Je me suis alors reprise, en pensant qu’à Bordeaux tout n’était pas perdu, et que de belles choses devaient s’y dérouler et j’avais raison. J’ai découvert à quelques pas de chez moi le conservatoire de Bordeaux et le TNBA (Le théâtre national de Bordeaux en Aquitaine). J’ai étudié la riche programmation (à des prix très abordables), et j’ai décidé de nous laisser tenter par Cyrano de Bergerac, la pièce  d’Edmond Rostand mis en scène par Dominique Pitoiset avec Philippe Torreton.
La représentation avait lieu à la salle Antoine Vitez, au conservatoire, une très imposante et majestueuse salle, tout en élévation. Quelle fut ma surprise de découvrir la diversité du public, des jeunes, des moins jeunes, tout cela dans une ambiance décontractée et enjouée.
La pièce était belle, de par son magnifique texte, et la magistrale interprétation de Philippe Torreton. La mise en scène très moderne, déroute dans un premier temps, mais au fil des vers se prête assez bien au texte. J'ai, notamment, adoré le choix des musiques qui m'ont fait frissonner, allant de Queen à Bashung. 

Je ne suis pas une experte en théâtre, loin de là, mais ce petit moment de beauté m’a permis de m’y replonger timidement. 

Iphone Addict...

mardi 26 février 2013













L’heure est grave, je me questionne, suis-je devenue esclave, prisonnière de mon Iphone ?
J’ai besoin qu’il soit près de moi à chaque instant, je vérifie sans arrêt sa place, est-il toujours dans mon sac ou dans ma poche ? Sur le bureau, la table ou l’évier ? (oui oui il m’accompagne à la salle de bain, aux toilettes, PARTOUT...), car sans lui ma vie ne serait plus la même…
J’affirme souvent, comme une déclaration d’amour, « il est toute ma vie ». Je m’interroge, n’y a t-il pas un problème ? Ne suis-je pas devenue dépendante de cet objet ? Après tout, je ne suis pas la seule, mais est-ce une raison valable pour continuer sur ce chemin?
Alors c’est vrai, il a le pouvoir de me faciliter la vie, il est intuitif, esthétique et riche. Grâce aux nombreuses applications, j’accède aux divers services que je n’utilisais, auparavant, que sur ordinateur. Aujourd’hui tous les sites sont déclinés sur Iphone, ce qui facilite la vie dans un premier temps mais qui nous crée également de nombreux besoins… On est en lien permanent, on fait partie d'une vraie communauté, on partage, on discute, on a l'impression d’exister sur la toile.
D’un côté, je me dis que c’est le fruit du progrès et que je n’ai rien à fuir… Mais d’un autre, je n’ose  pas calculer le temps que je passe à naviguer, mêlant le virtuel au réel et j’ai l’impression que c’est là où le danger commence…


Je ne veux pas être de ceux qui regrettent le passé sans vivre pleinement le présent, mais j’essaie de ne pas oublier que le papier et l’encre sont toujours à ma disposition et que la vraie vie n’est pas seulement celle qui défile sur mon Iphone mais bien devant moi, palpable, concrète, belle et tout aussi fascinante.

Du vernis, mais pourquoi ?

samedi 23 février 2013



Je pense que le vernis n’est pas seulement un geste de beauté, il me rend plus poétique. C’est étrange de dire cela mais lorsque je me peins les ongles, j’ai plaisir à voir mes mains se parer d’une couche de couleur et ainsi prendre une nouvelle dimension.
Une fantaisie, me direz-vous… Mais pas seulement, c’est un geste délibéré qui d’une certaine manière reflète votre état d’esprit du moment, comme un code, un signal pour soi-même et les gens qui vous entourent. Ainsi, vous avez le pouvoir de brouiller les pistes à votre bon vouloir.
Moi, par exemple, je ne mets que des couleurs chaudes et essentiellement du rouge, sur des ongles coupés courts, j’ai l’impression que les autres couleurs sont trop éloignées de ma personnalité.
Bien sûr il arrive des moments de saturation où je me dis que le vernis est vraiment une futilité de plus, et j’apprécie alors, mes mains au naturel, sans artifice. Puis je me ravise quelques jours plus tard quand le besoin de les raviver se fait sentir. Adieux bijoux, place à la couleur.
Aujourd’hui le vernis se décline, on colle, on parsème, on agite, on superpose… Pour créer, se dessiner, sorte d’ébauche d’une nouvelle ère de création sur les ongles, appelée d'ailleurs outre-Atlantique le "Nail Art". 
Je ne suis pas encore allée vers ces nouvelles pratiques, trop fantaisistes pour moi peut être, qui reste attachée à mes classiques réconfortants.


Tout ca pour dire que ce geste n’est pas anodin, plus que la volonté de plaire, il reflète une inspiration, une sorte de petite diversion esthétique, un petit plaisir de peinture sur soi...

Un week-end ensoleillé

mardi 19 février 2013


Découvrir sa nouvelle ville en compagnie de ses amis, est très agréable, surtout quand le soleil s’en mêle, et que tout s’organise de façon à ce que les moments passés ensemble approchent le contentement voire la perfection.

Dans une atmosphère sereine, paisible, sans contrainte ni stress, j’ai pris plaisir à arpenter les rues, observer, m’imprégner des lieux, pour une découverte sensorielle de notre nouveau port d’attache.

Bordeaux est une ville chargée d’histoire et chaque coin de rue peut vous conduire loin dans votre imaginaire.
La brocante sur les quais m’a ramené quelques années en arrière, entourée de tourne disque, coffre fort, machine à écrire et flacons en tout genre, un peu comme si j’avais fouillé dans les souvenirs de mes grands parents …


J’ai été surprise par la créativité de certains endroits, petits restos et boutiques indépendantes, à mille lieux des chaines nationales et sentiers battus, pour offrir des produits originaux et innovants.

Je suis soulagée de découvrir une ville féconde, jeune, et avide de nouveaux projets où rien n’est encore saturé et où tout est possible. Enfin, j’aime à le penser et à le croire. 







Après cette éclatante parenthèse, le temps d'un week-end, il est l'heure de repartir sur le chemin du quotidien avec l'espoir de vivre de prochains jours aussi heureux. 

Amour

jeudi 14 février 2013


Aujourd’hui c’est le 14 février, j’avais retenu cette date sur mon calendrier, comme une journée importante. Oui, Julie, décolle aujourd’hui pour une dizaine de jours de vacances, au Mexique.
Mais c’est aussi la journée de l’amooour, où l’on fête le couple et où les célibataires ont juste envie de rester couché afin d’éviter toute cette mièvrerie environnante.

Alors, parlons-en de l’amour, du vrai, du beau, du grand... Avez-vous vu le dernier film de Michael Haneke, Amour ?

Je pense que c’est un des films de l’année qui m’a le plus marquée, bousculée, bouleversée, retournée.  Les thèmes du film : la vieillesse, la maladie et l’amour dans tout ça…

Georges et Anne forment un couple d’octogénaires bourgeois et cultivés, ils semblent vivre en harmonie, partageant une grande complicité. Puis la maladie entre en scène. C’est Anne qui vacille la première. Son mari va alors tout prendre en charge, essayant de panser les plaies physiques et morales de sa femme, se dévouant corps et âme afin de la garder près de lui, comme elle le lui a expressément demandé.

Le film se passe presque entièrement dans leur appartement cossu parisien. Les plans sont fixes, comme pour nous plonger au plus près de leur quotidien, on vit avec eux la déchéance du corps et de l’esprit.

C’est un film qui fait mal, indéniablement, mais qui touche par la force des sentiments des deux personnages.

Jean-Louis Trintignant m’inspire un immense respect, il est si juste dans son interprétation. (Palme d'or, César, il les mérite toutes...)

Avec ce film, j’ai découvert un nouveau visage de l’amour, certainement un des plus beaux. 

Le jour d'après

lundi 11 février 2013

Me voilà de retour après quinze jours riches en émotions... Un déménagement, du nettoyage, des adieux, des séparations, un voyage, un réaménagement, une nouvelle ville, une nouvelle vie. 

Je ne me suis pas encore posée pour réfléchir à tout ça mais je sens bien que tout est en train de se transformer, de nouveaux chemins s’ouvrent devant moi.
Un déménagement, malgré l’euphorie du changement, engendre un choc émotionnel et un bouleversement des habitudes… Je suis donc, aujourd'hui, un peu déboussolée. J’ai l’impression de ne pas être dans la vraie vie, d’être en vacances ou entre parenthèses. Tant d'images se bousculent dans ma tête, des souvenirs des années passées, des moments plus récents partagés avec bienveillance, la générosité de certains, des regards échangés, de l'émoi, des instants forts et le coeur qui bat fort, très fort... 


Le vide et le voyage...


Une partie de la fine équipe des déménageurs parisiens




Petit à petit, l'oiseau fait son nid... 





Un jour avec et un jour sans... 

Je prends le temps de respirer et te regarder autour de moi, le ciel est partout, j'ai l'impression d'en avoir été privé quelques années, je ne me lasse plus de le contempler. 

d'une fenêtre...

J’aime l’idée que tout est à refaire même si c’est angoissant. Cela me procure une certaine liberté, qui j’espère, me donnera des ailes afin d’avoir la force de réussir là où j’ai envie d’aller, sur les chemins de la création.



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