Roman à clefs...

lundi 29 octobre 2012


Alize Meurisse

Poétiques et inspirants ces quelques passages du roman d’Alize Meurisse : 

« J’aimerais pouvoir me dissoudre en un poème »

« On devient insensibles par souci d’idéal, on passe à côté de la vie pour les beaux yeux d’un rêve »

« On ne mérite jamais un cadeau, l’amour  n’est ni acheté, ni mérité.
Aujourd’hui, cette anecdote me rappelle cette phrase de Nietzsche : Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir le droit sur la notre. C’est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit. »

« Il faut aimer la vie et l’aimer même quand elle fait mal. Parfois, y’a rien de plus exaltant que de pleurer tout le chagrin de son corps en écoutant des chansons tristes. Et c’est pas d’la complaisance, non, c’est une acceptation dans l’instant, d’une tristesse qui submerge tout. 
Au contraire on peut pousser l'amour de la vie jusqu'à l'amour des larmes sincères. »

« The only way of knowing a person is to love them without hope » Walter Benjamin


Cinquante nuances de Grey...

jeudi 25 octobre 2012




Alors là, que dire… Tout d’abord, que j’ai acheté ce livre par curiosité comme tout le monde je pense. Avec néanmoins un peu de mépris pour cette littérature facile et en ayant la prétention que ce n’était pas tout à fait pour moi… Que je me plaçais un peu au dessus du lot de ces millions de femmes qui se sont prises de passion pour cette love story érotique.

Je dois avouer que j’ai commencé le premier tome et ne l’ai plus lâché pendant trois nuits. Pourtant la recette est plutôt digne d’une sitcom de bas étage ; une jeune fille peu sûre d’elle tombant amoureuse d’un homme, un peu plus âgé, sûr de lui, magnifique, charismatique, très riche et chef d’entreprise. Ce qui pimente le tout c’est qu’il est adepte de pratiques quelque peu déviantes et qu’il va initier sa conquête au sadomasochisme. Certes, ça ne vole pas très haut, l’écriture n’est pas merveilleuse et je déteste quand un personnage se parle à lui-même comme dans ce roman où la protagoniste ne cesse de faire parler sa conscience, il m’a donc suffit de sauter ces petits passages exaspérants afin qu’ils n’altèrent pas le plaisir de ma lecture.  
Et bien ça a marché pour moi, ce livre m’a fait de l’effet…

J’en ai conclu que cet auteur inconnu sait faire plaisir au lecteur et amener l’intrigue là où l’on veut qu’elle aille. Je suis un peu déçue de moi d’être tomber dans le panneau. Car j’attends, les deux prochains tomes… Ce n’est pas une lecture qui restera gravée dans ma mémoire comme certaines merveilles de la littérature. Je pense que c’est un très bon et « trop » facile divertissement mais qui, dès le départ, n’avait pas la prétention d’être un chef-d’œuvre. A nous de signer le contrat ou pas… 

Les amis d’enfance

samedi 20 octobre 2012



Que serions nous sans les amis d’enfance ? Ils sont une constante dans notre vie. Un refuge.

Quand on se retrouve, plus ou moins souvent, car nous avons tous pris des chemins différents, on se sent comme à la maison. Pas d’effort à faire, pas de séduction, de théâtralité, seulement nous, sans artifice.

Je crois que je les assimile à la douce période de mon enfance.

Lorsque je partage un moment avec eux c’est comme si je me rejouais la bande son de mon enfance, avec un peu de Tracy Chapman, Laurent Voulzy, John Lennon, Eric Clapton ou Francis Cabrel, que nous enfournions dans le poste à cassette de notre Renaud Espace. Des morceaux à jamais assimilés, dans ma mémoire, au bonheur, à la sécurité et à l’amour familial.

Je sais que nous sommes là, présents, disponibles, les uns pour les autres. Et que de chacune de nos rencontres se dégage une grande bienveillance. Un sentiment qui me rassure et me réchauffe le cœur.

The Big C

mardi 16 octobre 2012



Un soir, j’ai vu une annonce sur Canal plus pour cette série américaine farfelue…
Elle nous faisait l’éloge de la deuxième saison, soit disant encore plus déjantée que la précédente.
Alors par curiosité, je me suis procurée la première et l’ai regardée d’un seul trait. Chose qui ne me ressemble pas du tout. Vu le sujet de la série (une mère de famille apprend qu’elle est atteinte d'un cancer en phase terminale) on aurait plutôt envie de partir en courant tant ce sujet nous fait peur et nous touche tous de près ou de loin.
Je me suis néanmoins prise au jeu et j’ai suivi Cathy (notre héroïne) à travers ses pérégrinations de quarantenaire qui remet sa vie en question sans toutefois parler de son cancer à son entourage. Du coup on évite le mélodrame. La maladie nous sert de prétexte pour se questionner sur la vie et son but, sur la routine, le mariage, l’amour, les ados ingrats... Et de se concentrer à nouveau sur l’essentiel. Ca peut paraître un peu bateau comme ça mais chez moi ça a tout de suite fonctionné, à croire que j’ai une prédisposition pour le routine et le plan-plan…
Je dois dire que je ne suis pas très série humoristique et peu de choses me font rire… En revanche, ce petit humour potache de seconde zone me touche de plein fouet. J’ai trouvé un bon divertissement que je n’arrive pas à lâcher et qui pourtant n’est pas si recherché que cela au niveau du scénario ou de l’intrigue… 
Je ne pense pas emporter The Big C dans mon panthéon culturel mais cette série contribue à ma petite joie du moment. 

Sur les empreintes de...

dimanche 14 octobre 2012



Je viens de visionner en « replay » sur Pluzz le magazine Empreintes de France 5 que Télérama conseillait cette semaine sur Amélie Nothomb.
Je ne suis pas une fan inconditionnelle de ses romans même si j’avoue avoir été touchée par ceux inspirés de son enfance et adolescence.
Justement, ici, la caméra la suit à travers le Japon de sa jeunesse.
Je dois dire que j’ai été scotchée par ce reportage, par l’authenticité de cet écrivain (que nous avons l’habitude de voir se cachant derrière un personnage), la beauté de ce pays et la richesse de son propos.

Un documentaire tout en délicatesse que je conseille très fortement. 

Jamais assez...

jeudi 11 octobre 2012


Je n’ai jamais le temps de tout faire.
Combien de fois cette phrase me trotte dans la tête.
Suis-je si désordonnée que ça ?
J’aimerais finir ma formation, lire, apprendre, créer, me cultiver, coudre, ranger, cuisiner, prendre des photos, voir des amis, écrire mon blog etc.
Je pense que le problème c’est la dispersion… Je passe mon temps à m’éparpiller…En résumé, je pense à un truc qui me ramène à autre chose qui me fait penser à ceci, cela...

Bref, même si je ne travaille pas, je me fixe des objectifs journaliers que j’ai du mal  à réaliser.
Qui l’eu cru ?


Finalement, je me dis que les journées sont trop courtes pour tout ce que j’ai envie de faire. C’est plutôt positif de ne pas s’ennuyer, d’avoir son cerveau qui bouillonne à chaque minute. Mais de cela naît de la culpabilité et surtout de la frustration de ne pas être à la hauteur de ses prétentions…











Alors quelques fois, quand je suis perdue dans la liste de me priorités, je ferme les yeux et je prends quelques minutes pour faire le vide : le pouvoir de la micro sieste. Et si le mal est trop grand, je m’installe sur le canapé, je me regarde un bon film (ou lis un bon livre) dont j’ai entendu parlé, et que, bien sur, je n’avais pas encore eu LE TEMPS de voir (de bouquiner). 




















Et de là, je me tranquillise et remets au lendemain mes objectifs du jour en me disant que l’imprévu est aussi réjouissant et enrichissant que l’anticipation. 


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